Découverte d’Inishmore par l’équipe d’Alainn Tours
L’équipe d’Alainn Tours vous emmène sur Inishmore, l’une des trois îles de l’archipel des îles d’Aran en Irlande. Un petit guide découverte, pratique et partage.
Les îles d’Aran : s’envoler pour Inishmore
La surprise a été encore plus grande lorsque nous avons eu le plaisir de (re)découvrir l’île d’Inishmore, la plus grande des îles d’Aran.
À bord d’un petit avion 8 places, et munis de nos grands yeux (sans avoir oublié nos appareils photos), nous nous sommes rendus sur Inishmore en apercevant sous nos ailes, les trois îles d’Aran : Inishmore, Inishmaan et Inisheer. D’en haut, on pouvez également voir les falaises de Moher !
Le pilote nous a confié que sur une belle journée, il est possible d’apercevoir les contreforts de la péninsule de Dingle dans le comté de Kerry. Huit minutes d’expérience unique, entre rires et étonnement.
Petite anatomie des îles d’Aran
Situées dans la baie de Galway, les îles d’Aran s’étendent sur 47 km² et comptent environ 1 300 habitants. Au nombre de trois, ces îles calcaires sont le prolongement géologique du plateau du Burren. Elles forment un incroyable patchwork de champs minuscules, délimités par des murets de pierre.
À l’origine, les îles n’étaient pratiquement couvertes que de roches. Lorsque les premiers habitants sont arrivés, ils ont fait sécher des algues provenant de la baie de Galway et les ont utilisées comme substrat pour les premières cultures. D’antiques forts en pierres sèches (appelés dúns) se fondent également dans l’univers minéral des îles d’Aran.
De par leur situation géographique, leur histoire et leurs traditions, les îles d’Aran restent à l’écart du reste de l’Irlande. Les jours de tempête, les vents coupent les îles du monde. Les insulaires ont su s’adapter à de rudes conditions de vie, comme en témoignent leurs canots en bois et toile goudronnée, et leurs robustes mocassins en cuir de vache.
Sauvages, les îles d’Aran, sur lesquelles circulent d’innombrables légendes, ont inspiré des écrivains comme Liam O’Flaherty ou encore Nicolas Bouvier.
Visiter Inishmore
Inishmore, ou Inis Mór, est la plus occidentale et la plus grande des trois îles d’Aran : 13 kilomètres sur 4 kilomètres dans sa partie la plus large. Elle compte environ 900 habitants. La seule route qui traverse l’île relie le hameau de Bun Gabhla, dans le Nord-Ouest, à l’aérodrome, dans le Sud-Est, en passant par le village de Kilronan.
Visiter Inishmaan
Plus ramassée (5 kilomètres de long sur 2 kilomètres de large), Inishmaan, ou Inis Meáin, est ancrée à 2 kilomètres à l’est d’Inishmore. Les maisons se concentrent le long de l’axe est-ouest, d’où part la route qui dessert la piste d’atterrissage, dans le nord de l’île.
Visiter Inisheer
La troisième des îles d’Aran, Inisheer, ou Inis Oírr, est la plus petite (2,5 kilomètres sur 3 kilomètres). Plusieurs chemins traversent l’île de la côte nord (maisons, port et piste d’atterrissage) jusqu’au sud, inhabité.
Que faire, que voir sur Inishmore ?
Ce petit bout de terre (dont le nom signifie pourtant « grande île ») vous fait découvrir l’Irlande comme nulle part ailleurs. La chance a été de notre côté lors de notre visite : le soleil d’octobre nous a accompagnés tout au long du périple, sublimant les couleurs et les paysages.
Certes la présence touristique y est palpable, mais les maisonnettes, les murets à perte de vue et les monuments préhistoriques construits il y a plus de 3 000 ans permettent d’en faire totale abstraction. Ces sites archéologiques comptent parmi les plus impressionnants et les plus renommés d’Irlande.
Kilronan
La majorité de la population vit dans le village de Kilronan, village situé juste à côté de l’embarcadère.
Le fort de Dún Aonghasa : Dun Aengus
Dun Aengus est situé au sommet d’une falaise surplombant l’océan. La vue sur la côte est fantastique depuis ce fort préhistorique semi-circulaire, entièrement en pierre. Le site est tout simplement à couper le souffle. Construit à flanc de falaise, mieux vaut ne pas s’approcher du bord pour les âmes sensibles. Il est entouré de 3 grands murs en pierre sèche et des “chevaux de frise”, hauts blocs de calcaire servant à la protection du fort.
Dún Eochla
Autre fort circulaire, situé à l’intérieur des terres. Il peut être aperçu depuis la route principale.
Les roches et pierres à perte de vue
En vous promenant le long des falaises, le paysage est à couper le souffle. Des murets de pierre à n’en plus finir, des blocs de roche à même le sol, des chemins au milieu des cailloux. C’est sans aucun doute une expérience unique.
The Worm Hole
“Piscine” naturelle remarquable, il s’agit d’un rectangle creusé dans la roche, par la nature. Sa profondeur est de 7 mètres à marée basse. Le site, très impressionnant, a été choisi par « Red Bull » pour sa compétition annuelle de plongeons extrêmes.
Na Seacht dTeampall ou les « sept Eglises »
Les « sept Eglises » n’étaient en fait qu’au nombre de deux, les autres bâtiments étant probablement des habitations de moines ou de domestiques. Vous pourrez apercevoir sur le site des croix celtiques datant du XIe siècle.
Instant baignade
La plage de Cill Mhuirbhigh a le label « Pavillon Bleu » et garantit une baignade en toute sécurité.
Si vous recherchez une expérience hors du temps, alors Inishmore est faite pour vous. Une fois sur place, le temps s’arrête !
Guide pratique pour découvrir Inishmore
Comment se rendre sur Inishmore ?
Depuis le comté de Galway
C’est le point de départ idéal si vous sillonnez le Connemara.
Vous aurez le choix entre l’avion avec la compagnie aérienne Aer Arann au départ de l’aéroport régional du Connemara à Inverin (durée du vol : 8 minutes ) ou le bateau au départ de Rossaveal. Les liaisons sont assurées tout au long de l’année.
Depuis le comté de Clare
Des navettes bateau sont assurées au départ de Doolin durant la saison estivale. Partir de Doolin vous permettra de découvrir la richesse du comté en termes de paysages et d’apercevoir les falaises de Moher, lieu incontournable en Irlande.
Comment se déplacer sur Inishmore ?
De nombreuses possibilités s’offrent à vous : à pied, à vélo (location de vélos sur place), en calèche ou en minibus. Tous vous assurent de découvrir l’île dans toute sa splendeur !
Pour nous, c’était en calèche, en se laissant porter par la musique à la fois douce et clinquante des sabots des chevaux. Un mode de transport idéal pour profiter du paysage à un rythme modéré, conduit fièrement par notre guide Thomas, natif de l’île aux couleurs locales (portant, cela va de soi, un des fameux Aran Jumpers).